Vous êtes locataire d’une maison ou d’un appartement. Quelles sont vos possibilités précises en matière de sécurisation? Vous souhaitez équiper votre logement d’un système d’alarme, mais comment procéder? Devez vous en faire la demande au propriétaire, à la copropriété? Doit il prendre en charge les frais d’installations et de fonctionnement du dispositif ? Ou est ce que tout doit être à votre seule et entière charge? Découvrez, dans cet article, comment le statut de locataire se conjugue avec l’installation d’un système d’alarme.
A qui revient la prise en charge financière ?
Ca y est ! Vous investissez les lieux. Anticipez et abordez au plus vite la question de la sécurité de votre habitation. Vous avez bien raison ! Dans ce type de situation, il est préférable de sécuriser son logement dès lors que vous y mettez les pieds. Malheureusement, la majorité des personnes qui s’équipe en système d’alarme, le fait suite à un cambriolage ou une tentative de cambriolage. Autrement dit, n’attendez pas la catastrophe. Ceci est dommage car il serait tout à fait possible d’éviter toutes ces déconvenues psychologiques et matérielles liées à ces intrusions.
Mais cette question du locataire et système d’alarme concerne t-elle le propriétaire ? Réponse ouverte ! Si vous optez pour un système d’alarme sans fil, vous n’aurez pas besoin d’en informer le propriétaire. Ces installations ne supposent pas des travaux importants. Vous pourrez donc prendre contact avec un professionnel du secteur et l’entière charge de l’installation, de l’achat ou du paiement de la location de votre dispositif de sécurité vous reviendra entièrement.
En revanche, les installations filaires sont plus lourdes et peuvent être considérées comme des travaux qui changent l’aspect initial du logement qui vous a été loué. Pour éviter tout quiproquo et malentendu, il est préférable d’en informer le propriétaire. En fonction de son retour, vous saurez si ces types de travaux sont accordés. Sachez cependant, que l’entière prise en charge financière vous revient. Et si le propriétaire, ne souhaite pas reprendre et conserver votre dispositif d’alarme au moment de votre départ, il vous revient de tout remettre à neuf comme au premier jour !
Quel type de système d’alarme choisir?
En règle générale, les alarmes sans fil sont privilégiées dans les habitations. Elles ne supposent pas de travaux importants et sont assez faciles à installer. Ces systèmes ont l’avantage d’être facilement pilotés depuis un smartphone. Installation rapide et prise en main ultra simple également. Ces dispositifs ne laisseront que très peu de traces sur les murs, par exemple, si vous devez les retirer au moment de votre départ du logement. Rien ne vous oblige donc à en informer le propriétaire. Néanmoins, rien ne vous empêche de le faire non plus. Le maitre mot reste toujours de maintenir les relations les plus transparentes et saines entre toutes les parties prenantes.
En revanche, si vous optez pour un système d’alarme filaire, il faudra penser autrement. Les murs et autres structures pourront être percés en fonction des contraintes techniques. De ce fait, nous vous recommandons d’avertir, par écrit, le propriétaire du bien loué. Indiquez lui que vous projetez de renforcer la sécurité de l’appartement ou de la maison. Indiquez que vous souhaitez entreprendre des travaux pour l’installation d’un système d’alarme. Dans l’absolu, il n’y a aucune raison pour que ce dernier s’oppose à ce type de demande sachant qu’il en va de la sécurité du bien. Néanmoins, sachez que vous ne pourrez pas solliciter de prise en charge financière de la part de votre propriétaire. L’installation ainsi que le paiement du matériel, qu’il soit sous forme de location ou d’achat, vous revient intégralement.
Locataire et système d’alarme : quid de la copropriété ?
Maintenant que nous venons de définir l’importance d’informer ou non le propriétaire de l’installation d’un système d’alarme, nous allons aborder une nouvelle étape essentielles.
Si vous vivez dans une copropriété, cela veut dire que les propriétaires se partagent les biens de l’immeuble ou du quartier pavillonnaire. Il y a donc des parties privatives qui appartiennent intégralement au propriétaire. Mais aussi des parties communes qu’il ne faut pas oublier !
Nous vous conseillons vivement d’être attentifs au règlement de copropriété. Autorisé ou pas ? Vous découvrirez aussi ce qui relève de la partie privative et commune : la frontière est parfois difficile à matérialiser. Et point très important qui nous intéresse dans cet article, vous saurez précisément qu’il est obligatoire de demander l’autorisation lors de l’assemblée générale des copropriétaires avant de vous lancer dans des travaux dans votre appartement.
Et oui ! Ce dernier point peut parfois heurter les « âmes sensibles » mais ainsi va la vie en copropriété. Attention, veillez à être attentifs à ce point. Même si vous optez pour un dispositif d’alarme sans fil et que vous pouvez l’installer sans demander l’autorisation au propriétaire du logement, veillez à en informer la copropriété. Signalez leur la mise en place du dispositif. Ils vous informeront certainement des conditions à respecter pour maintenir la calme au sein de la copropriété. Nous pensons notamment au respect des décibels autorisés en cas de déclenchement d’alarme.